L’offre se raréfie
Cette augmentation, plus importante sur certains créneaux, provient essentiellement d’une diminution de l’offre couplée à une demande énergique et constante tant des acheteurs occupants que des investisseurs. Le déséquilibre que nous avions prévu sur le marché du neuf entre une offre de plus en plus clairsemée avec une forte demande semble maintenant gagner du terrain sur le marché secondaire.
La logique du marché se retrouve donc dans une augmentation des prix marquée sur les segments d’entrée de gamme tirant elle-même une
augmentation des prix sur les segments de prix plus élevés mais dans une moindre mesure.
L’effet COVID … là où on ne l’attendait pas
Sans doute la plupart des analystes avaient sous-estimé cet effet indirect du COVID : le report des décisions de vente.
Alors que d’aucuns se focalisaient dans leur approche sur l’éventuelle diminution de la demande, elle-même consécutive aux problèmes économiques, le marché balayait ces doutes suite au report d’un certain nombre de mises en vente. La diminution de l’offre peut être évaluée à 8%. Nous avions pressenti le maintien de la demande mais avions sous-pondéré cette indécision dans les mises en vente.
Toutefois, nous avons noté que depuis le début du mois de septembre, un certain nombre de clients nous reviennent et nous demandent de passer à
l’action en mettant leurs biens en vente.
Si cette information devait se confirmer dans les prochaines semaines, nous éviterions une surchauffe des prix toujours néfaste pour l’ensemble des intéressés … et des propriétaires eux-mêmes si on accepte une vision à long terme.
Des craintes pour le futur ?
La seule crainte que nous devons encore prendre en considération concerne l’environnement économique des 6 prochains mois. Après avoir prédit une situation catastrophique en septembre, certains parlent de difficultés au 4ème trimestre voire au 1er trimestre 2021.
Rappelons ici que la consommation, l’élément clé de la reprise, ne se produira que dans un environnement positif et encourageant. Le facteur psychologique
joue un rôle déterminant. Nous pensons que la formation du gouvernement couplée à la mise en route d’un vaccin devraient y contribuer largement.
Une fiscalité neutre
Un des éléments essentiels du plan gouvernemental concernera le prélèvement inéluctable de nouveaux impôts. À cet égard, le maintien des conditions fiscales actuelles dans notre secteur immobilier sera certainement ressenti par chacun, qu’il soit simple investisseur ou professionnel, comme l’élément essentiel d’une vision patrimoniale à long terme.
Le marché a besoin urgemment de cette information pour dissiper tous les doutes de nos investisseurs. Nous ne manquerons aussi de voir dans l’éventuel
alourdissement de la fiscalité sur les produits financiers (taxation sur la plusvalue boursière par exemple) comme un signe positif à terme pour l’immobilier.
Conclusion
Nous avons titré : le métronome reprend son rythme. Il est en effet très satisfaisant de constater que le rythme de hausse connu depuis des années continue imperturbablement. Ne crions pas victoire trop rapidement car nous restons dans une zone à risque que la totalité des analystes reconnaissent n’avoir jamais rencontrée auparavant. L’humilité doit être de mise …Pas le catastrophisme. A ce stade, force est de constater que les prévisions fort négatives sur l’évolution économique se sont révélées excessives et que les chiffres favorables de l’évolution des prix en immobilier viennent balayer les doutes émis par certains.
Chaque trimestre nécessitera un monitoring précis jusqu’au moment où nous observerons globalement la stabilisation d’une reprise tant attendue. C’est à cela que nous nous attèlerons dans les prochains mois en étudiant l’évolution de notre indice créé voici 15 ans.
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Groupe intégré actif tant sur le marché résidentiel qu’en immobilier d’entreprise, Groupe TREVI propose une gamme complète de services allant de la vente ou la location à la gestion privative en passant par le syndic le property management ou l’expertise immobilière. Fort de ses 160 collaborateurs et de ses 35 TREVI Partners, le Groupe TREVI propose ses services sur l’ensemble de la Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg et affiche au 31 décembre 2019 un chiffre d’affaires consolidé de près de 16.880.000 euros.